Aller au contenu principal
Fermer

Hausse de l'EBITDA mais dégradation du cash flow libre (Prodware)
information fournie par AlphaValue 13/03/2019 à 11:13

Hausse de l'EBITDA mais dégradation du cash flow libre

PUBLICATION RES./CA

Engagé dans une transformation vers le mode SaaS, Prodware a publié un EBITDA satisfaisant pour l’exercice 2018. En revanche, le free cash flow a été décevant en raison d’une dégradation dans le recouvrement des créances clients au T4 2018 et d’une forte augmentation des investissements liée à la rénovation du siège social et des agences du groupe. Prodware a confirmé la priorité donnée au développement du chiffre d’affaires en mode SaaS, à l’amélioration des marges et à l’augmentation des cash-flow libres d’ici à la fin du programme stratégique 2016-21.

ACTUALITÉ

Résultats 2018
  • Le chiffre d’affaires s’est élevé à 175,9m€ (+4,9%, +4,3% à périmètre constant). La croissance organique a été de 4,1% grâce au développement des activités à l’international, principalement en Allemagne, Espagne et Belgique/Luxembourg. Le chiffre d’affaires récurrent (SaaS, maintenance, hébergement) a augmenté de 12,1% (dont +25,8% pour le chiffre d’affaires SaaS), soit 38,4% du chiffre d’affaires total (+2,4pts par rapport à 2017).
  • L’EBITDA a atteint 33,3m€ (+8,4%), supérieur aux prévisions. La marge d’EBITDA ressort à 18,9% du chiffre d’affaires (+0,6pt). L’augmentation de l’EBITDA s’explique par la croissance du chiffre d’affaires, la réduction des charges externes (-2,9%) qui ont représenté 16,6% du chiffre d’affaires, et la baisse des autres charges opérationnelles (-1,5m€ contre -4m€ en 2017).
  • Le résultat opérationnel courant a baissé de 3,5% à 16,8m€ sachant que Prodware avait enregistré une reprise de provision (2.5m€) liée à un litige client en Allemagne en 2017.
  • Le résultat opérationnel a atteint 17,2m€ (+12,1%) compte tenu de charges non récurrentes (net) de +0,4m€ contre -2m€ en 2017.
  • Le résultat net part du groupe a fortement baissé à 9,1m€ (-21%) en raison de charges financières non récurrentes, c’est-à-dire le coût de refinancement (-1,7m€) de la dette du groupe (refinancement en août 2018), la dépréciation de placements financiers (-1,6m€) et des pénalités de remboursement anticipé de l’ancienne dette obligataire. Retraité de ces éléments financiers non récurrents, le résultat net du groupe aurait progressé de 6,9% à 12,4m€.

Le cash-flow opérationnel s’est replié à 24,7m€ (-27%) en raison de la dégradation du BFR liée au défaut de recouvrement de créances clients en France au T4 2018. Les investissements ont fortement augmenté à 36,1m€ contre 24,6m€ en 2017 en raison de la rénovation et de l’agrandissement du siège social en France et de la rénovation des agences du groupe pour environ 5m€.
À la fin de l’exercice 2018, la dette brute s’élevait à 110m€ et la dette nette a augmenté de 16m€ à 76,6m€ portant le taux d’endettement à 55%.

ANALYSE

En 2018, l’EBITDA a fortement augmenté pour atteindre 18,9% du chiffre d’affaires (+0,6pt) compte tenu d’une base de comparaison favorable puisque l’EBITDA 2017 intégrait un coût de 2,5m€ lié à un litige client (coût comptabilisé dans l’EBITDA et couvert par une reprise de provision sous l’EBITDA). Par conséquent, après retraitement de cet élément, l’EBITDA 2018 (33,3m€) est relativement stable par rapport à 2017. Néanmoins, ceci doit être relativisé en raison de la baisse du crédit d’impôt recherche apparaissant en déduction des charges de personnel dans l’EBITDA. En 2018, le crédit d’impôt recherche a diminué à 7,6m€ (-29%), entraînant un impact négatif de 2,9m€ dans les frais de personnel. Il s’agit d’une tendance structurelle et Prodware anticipe une poursuite de la réduction du crédit d’impôt recherche qui devrait s’élever à 4m€ à 5 m€ d’ici la fin du programme stratégique 2016-2021.
En conclusion, l’EBITDA 2018 est satisfaisant (33,3m€ contre 30,3m€ en 2017 retraité du coût lié au litige client et de la diminution du crédit d’impôt recherche).

En 2018, Prodware a continué à réduire les frais de sous-traitance et à améliorer la productivité grâce à l’augmentation des effectifs “nearshore” (salariés localisés en République tchèque, Roumanie, en Géorgie, au Maroc et en Tunisie). L’effectif “nearshore” a représenté 17% du total (contre 12% du total en 2017). En revanche, les charges de personnel ont progressé de 11% à 61,4m€ (en tenant compte de l’effet défavorable de la diminution du crédit d’impôt recherche) en raison des hausses de salaires et de l’augmentation de l’effectif (+3,8% à la fin de l’exercice 2018). Prodware a recruté du personnel dans les fonctions d’encadrement et les nouvelles technologies, en particulier l’intelligence artificielle et l’internet des objets, ce qui devrait contribuer à augmenter la valeur ajoutée des prestations dans le futur.

IMPACT

Nous n’anticipons pas de changement important de nos estimations après avoir intégré les résultats 2018 dans notre modèle. Le groupe a indiqué que l’activité est satisfaisante depuis le début de l’année 2019.

Prodware a réalisé la troisième année de son programme stratégique 2016-2021 et a confirmé ses priorités qui sont le développement du chiffre d’affaires en mode SaaS (16,4% du chiffre d’affaires en 2018), l’amélioration de la marge d’EBITDA (croissance du chiffre d’affaires, gains de productivité, baisse des coûts de R&D grâce à une meilleure efficacité, restructuration des agences en France) et la progression des cash flow libres. Prodware prévoit des acquisitions de petites sociétés apportant des technologies clés.

Valeurs associées

28,0000 EUR Euronext Paris 0,00%

Cette analyse a été élaborée par AlphaValue et diffusée par BOURSORAMA le 13/03/2019 à 11:13:52.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

1 commentaire

  • 29 octobre 16:34

    Ce n'est pas de l'analyse, mais de la publi-information


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

  • Le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, a indiqué jeudi ne pas avoir constaté de "contournement des règles du pluralisme politique sur le mois de mars 2025" sur la chaîne de la galaxie Bolloré CNews ( AFP / Lionel BONAVENTURE )
    information fournie par AFP 29.12.2025 17:18 

    CNews, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a poursuivi son ascension en 2025, devenant la première chaîne d'information de France par ses audiences, devant BFMTV. C'est la première fois que la chaîne du groupe Canal+ est seule leader des ... Lire la suite

  • L'écrivain Pierre Bordage pose lors de sa visite au salon du livre de Paris, le 26 mars 2010 ( AFP / ETIENNE DE MALGLAIVE )
    information fournie par AFP 29.12.2025 17:00 

    L'écrivain Pierre Bordage, auteur de best-sellers de science-fiction, est décédé vendredi à 70 ans, ont annoncé lundi les éditeurs Au diable vauvert et L'Atalante, qui ont publié la plupart de sa cinquantaine de romans. Son "décès brutal" est "survenu à la suite ... Lire la suite

  • Poutine affirme que les troupes russes "avancent avec assurance" en Ukraine
    information fournie par AFP Video 29.12.2025 16:43 

    Le président russe Vladimir Poutine a affirmé lundi lors d'une réunion sur la situation sur le front ukrainien que les forces russes "avancent avec assurance" tout au long de la ligne de front en Ukraine, notamment dans les régions du Donbass, de Zaporijjia et ... Lire la suite

  • A Gaza, des tentes pour déplacés à nouveau inondées après de fortes pluies
    information fournie par AFP Video 29.12.2025 16:43 

    Des Gazaouis inspectent des tentes inondées dans un camp de déplacés à l'est de Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. "Nous n'avons plus de matelas ni de couvertures pour nos enfants", dit une Gazaouie déplacée, qui réclame plus de moyens pour faire ... Lire la suite

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.
Chargement...